How do you say "Entrepreneur" in French?
How do you say "Entrepreneur" in French?

Patrick Robin, Partner, Avolta Partners

Patrick_Robin

L’un des pionniers, la classe en plus…

Je voudrais d’abord vous souhaiter à tous une très belle année 2014 ! Bien sûr entreprenez là, réalisez ce qui vous tient à cœur, devenez celui ou celle que vous êtes et communiquez cette énergie à tous ceux qui vous sont chers.

Alors ça y est Frenchy fête ses 1 an et j’en profite pour vous remercier tous une nouvelle fois ! Nous sommes chaque mois toujours un petit peu plus nombreux à ce petit rendez-vous ! Je vous promets pour cette nouvelle année d’essayer de continuer à vous inspirer et de réfléchir à l’évolution des formats ! N’hésitez pas à utiliser la page fan, pour me faire part de vos idées, envies, suggestions ou juste pour dire euh…rien du tout !

Pour l’occasion, vous imaginez bien que j’ai voulu vous réserver une superbe rencontre ! Alors, il s’agit d’une personnalité du Web français, un des tauliers, comme j’aime à les appeler, mais pas seulement car il est même l’un des pionniers de l’internet en France.

Pour ceux qui ont monté plusieurs boîtes, on parle de Serial Entrepreneurs ; ceux qui investissent au démarrage des projets, de Business Angels ; mais quand en plus ils sont bienveillants, souriants, à l’écoute en toute circonstance, on dit quoi? A l’image d’un Arsène Lupin, Gentleman Cambrioleur, on pourrait imaginer un Gentleman, Angel, Entrepreneur et là forcément, il s’appellerait Patrick Robin et ça serait la première Frenchy’nterview de 2014 !

Vous le savez, Patrick est une personnalité à part dans l’écosystème, de celles même qui font l’écosystème ! Au delà de ses casquettes d’entrepreneur (il a créé une quinzaine de sociétés) et d’investisseur (dans plus de 25 start-ups), il est de tous les engagements, souvent en première ligne et ses analyses ou autres prises de position, toujours extrêmement subtiles, avec ce sens de la mesure au moment où tout le monde s’emballe ! Pour les startuppers, il joue ce rôle de grand frère bienveillant, toujours généreux en conseils et à l’écoute… 

« Mets pas tes pieds là, ça fait mal… »

Pour les médias, les gens de l’extérieur, il est un formidable représentant, défenseur de la cause entrepreneuriale, réussissant à chaque fois, à cristalliser et restituer, à merveille, les problématiques et enjeux. Son édito dans l’Huffingtonpost, intitulé « Ne dites pas à ma mère que j’étais un entrepreneur de gauche » a fait date et en est la parfaite illustration ! Je me souviens aussi, par exemple, qu’au moment du mouvement « des Pigeons », quand l’hypothèse d’une manifestation au Trocadéro avait vu le jour, il avait su tirer la sonnette d’alarme quant au risque de récupération et d’incompréhension, évitant ainsi un écueil préjudiciable à la démarche !

Mais, personnellement, j’irai au delà ! Patrick est, à n’en pas douter, un artisan majeur, pour ce qui est de tisser, au quotidien, « ce lien d’amour » entre la France et ses entrepreneurs !  Et dieu sait que le bât blesse à ce niveau ! Il s’agit même d’une des raisons qui nous empêche d’être meilleurs sur le plan économique. Notre pays vit malheureusement sur une incompréhension avec ses entrepreneurs, les assimilant à des grands patrons cupides, quand en fait, ils ne font que se battre, au quotidien, pour concrétiser une vision, une intention ! Demandez à Schumpeter ! Lui ne s’est jamais pris la tête sur des questions d’inversion de courbes mais nous a bien expliqué tout le caractère précieux, unique, atypique d’un entrepreneur qui, tel un super héro, accepte le risque d’investissement, principal générateur de croissance et d’emploi. Sur la question de la valorisation, Patrick, lui qui a réussi des sorties à sept chiffres, nous dit qu’il continue à investir aujourd’hui en tant qu’Angel (et maintenant aussi via Avolta Partners), non pas forcément pour faire fortune, mais surtout pour participer à une aventure, sur la base de ce qu’il descelle dans le regard d’un homme, c’est ça aussi être investisseur ! Sachez vous en souvenir si un jour, vous lui présentez votre projet !

Quand je vous dis pionnier, je pense bien évidemment à la création d’imagiNet en 1994, l’un des deux premiers fournisseurs d’accès Internet, en France. Mais ce qui est vraiment remarquable, car véritablement constitutif de ce que doit être un entrepreneur, c’est ce côté « First Moover » que l’on retrouve à chaque phase clé de son parcours et bien sûr encore aujourd’hui.

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Patrick est d’abord est un homme d’Editon et un patron de Presse (avec les Editions Love Me Tender) qui très tôt, certainement avant tout le monde, ou à coup sûr, avant ses concurrents, prend conscience du changement de paradigme et bascule vers le monde numérique (avec CD Media et Internet Reporter). De sa propre confidence, c’est d’ailleurs de là qu’est né, par la suite, imagiNet.

En effet, que faîtes vous quand, deux fois par mois, vous vous êtes lancés dans la promotion de contenus numériques, que visiblement vous vous heurtez à un faible taux d’équipement et que vous êtes entrepreneur dans l’âme? Et bien oui, vous l’avez compris, vous créez un FAI, rien que ça !

Au delà du panache, ce qui est important à comprendre, dans cet épisode, ce sont ces trois éléments qu’un entrepreneur doit savoir identifier et articuler : 1 – être en empathie avec son environnement pour ressentir l’évolution du marché et réussir à créer de nouveaux usages, 2 – actionner des décisions d’investissement donnant naissance à l’innovation souhaitée, forcément risquées et courageuses et enfin 3 – se préserver d’une avance de phase (le fait d’être trop en avance sur le marché) et oui c’est tout ça le job d’entrepreneur, pas simple !

« First Moover » une fois mais « First Moover » toujours, car dans la continuité, en 1995, Patrick fonde REGIE ON LINE, la première régie publicitaire internet en Europe puis, en 1996, Le Web Marchand, premier annuaire de sites e-commerce, avant l’arrivée des Kelkoo et autre LeGuide.com.

C’est ce qui s’appelle avoir une compréhension du marché, être visionnaire, mais encore faut-il bien exécuter… Chapeau !

Et ce n’est donc pas une surprise, aujourd’hui, que de retrouver Patrick dans le Social Shopping avec Boosket ! Certainement, là encore un coup d’avance…à suivre !

Avoir toujours un coup d’avance sur le marché, sur la concurrence, c’est certainement l’objectif que tout bon CEO devrait se fixer, pour ne pas devoir subir le marché mais le faire, le devancer, le Mac ou l’iPhone de Steve Jobs quoi…plus facile à dire qu’à faire évidemment ! Mais quel que soit votre activité, produit ou service, il est toujours possible de raisonner en ces termes.

Pour finir, je vais vous faire une confidence. Il y a quelque chose que je ressens chez Patrick qui me donne l’occasion de revenir sur une caractéristique, en terme de disposition, d’attitude, qu’un entrepreneur se doit d’essayer d’adopter ou de développer pour réussir sur le long terme.

Je vous ai déjà parlé d’écoute, d’empathie, de subtilité délicate, mais Patrick aborde aussi presque systématiquement un large sourire, ne manque jamais l’occasion de faire un beau mot, de raconter une histoire ; il nous est même arrivé de l’entendre pousser la chansonnette, avec beaucoup d’auto-dérision, ou de nous gratifier de tours de magie…

Tout ça pour vous dire, que j’ai l’impression que ce que Patrick aime, avant tout, ce sont la vie et les gens ! Et si c’était ça le vrai secret…?!!!

Alors quand Patrick Robin se livre au jeu de la Frenchy’nterview, on le remercie 1000 fois et ça donne ça !

Frenchy : Votre mot préféré ?

Patrick : « Pusillanimité (je n’arrive jamais à le placer… alors j’en profite ici) »

Frenchy : Le mot que vous détestez ?

Patrick : « Plutôt une expression stupide : « gauche caviar » : souvent utilisée par une extrême gauche sectaire et dogmatique ou une droite tout aussi sectaire et engluée dans de vieux modèles et le plus souvent par des imbéciles. »

Frenchy : Le son, le bruit que vous aimez ?

Patrick : « Le chant d’un oiseau en pleine nuit ou très tôt le matin chez moi dans le sud. »

Frenchy : Le son, le bruit que vous détestez ?

Patrick : « Les bruits de pas de voisins au dessus de ma tête, à Paris. »

Frenchy : Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ?

Patrick : « Richard Branson ou Malala Yousafzai (Symbole de la lutte pour l’éducation des filles et contre les talibans) »

Frenchy : La qualité que vous préférez chez un homme ?

Patrick : « Le courage (pas spécialement physique) »

Frenchy : La qualité que vous préférez chez une femme ?

Patrick : « Le courage (pourquoi faire une différence) »

Frenchy : Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ?

Patrick : « De continuer à m’aimer malgré tout… »

Frenchy : Ce qui vous faisait rêver étant enfant?

Patrick : « Devenir un inventeur. A 10 ans j’avais un cahier ou je notais toutes mes inventions… Avec les plans, les recettes, les coûts… c’était presque des projets de startups finalement. »

Frenchy : Le pays où vous désireriez vivre ?

Patrick : « Dans un pays qui s’appellerait l’Europe et ou on ne parlerait pas de patriotisme fiscal – qui est une expression d’un autre temps ! »

Frenchy : Votre couleur préférée ?

Patrick : « Le rouge »

Frenchy : Votre plat préféré ?

Patrick : « Le tajine…j’adore le sucré salé. »

Frenchy : Vos héros / héroïnes dans la fiction ?

Patrick : « Robin des bois évidemment »

Frenchy : Vos héros / héroïnes dans la vie réelle ?

Patrick : « Au risque de faire « bisounours », tous les anonymes qui risquent leur vie et se battent pour plus de libertés dans des dictatures politiques ou religieuses. Je trouve leur courage exemplaire. »

Frenchy : La faute qui vous inspire le plus d’indulgence ?

Patrick : « La gourmandise »

Frenchy : Que changeriez-vous si vous aviez une baguette magique?

Patrick : « Je ferais disparaître les hommes de la surface de la terre. Le monde serait sans doute (un peu) meilleur s’il la terre n’était peuplée que de femmes. Pour les sceptiques, j’ai précisé « un peu » ! »

Frenchy : Quelle est votre citation préférée ?

Patrick : « Les pionniers n’existent pas… il n’y a que des retardataires »

Frenchy : Si vous étiez un SMS ?

Patrick : « Je serais surtaxé (depuis quelques années c’est un peu le sentiment que j’ai… celui d’être surtaxé !) »

Frenchy : L’appli dont vous ne sauriez plus vous passer ?

Patrick : « L’appli capable de me lire un livre avant de m’endormir »

Frenchy : Votre dernier tweet ?

Patrick : « Spy-commerce vient de fêter son 100e client #veille_tarifaire »

Frenchy : Votre site e-commerce de référence ?

Patrick : « Un seul, c’est trop difficile : vente-privée.com ; Blablacar.com ; Youmiam.com »

Frenchy : Votre dernier achat sur mobile ?

Patrick : « Du Rooibos sur le site de Cape-and-Cape.boosketshop.com »

Frenchy : Ce qui vous séduit à tous les coups ?

Patrick : « Un calin de ma fille (elle a compris et elle en abuse) ; Le sourire de ma femme (je l’incite à en abuser) et plus généralement, la simplicité et la générosité (dont on abuse jamais assez) »

Frenchy : La question Catherine Barba – L’entrepreneur qui vous a donné envie de devenir entrepreneur?

Patrick : « Daniel Filipacchi. La génération Y ne le connait pas… Un sacré bonhomme, simple photographe à Paris-Match (qu’il rachètera quelques années plus tard). Il a fondé, en partant de rien, le plus grand groupe de presse français dans les années 70 et 80 notamment. Le groupe a longtemps porté son nom pour devenir (après fusion) le groupe Hachette-Filipacchi puis Lagardère. Dans mes premières années d’entrepreneur, j’ai essayé, modestement, de suivre un peu sa route. J’ai eu la chance qu’un jour ce soit lui qui m’appelle, et mon cœur a simplement failli s’arrêter. J’avais 25 ans. Nous avons fini par nous associer (à 50/50 c’est une de mes petites fiertés) pour relancer le titre Photo-Revue. »

Frenchy : Quel est, selon vous, le secret du bonheur?

Patrick : « De savoir et de sentir qu’on est à sa place (el sitio) ; De comprendre très vite que [highlight]le Bonheur (avec un grand B) est fait de plein de petits moments de bonheurs (avec plein de petits b), de petits moments de plaisir qui nous font savourer l’instant… autant de petites victoires qui vous aident à avancer.« 

Frenchy : Si vous étiez un dessert ?

Patrick : « Pour le souvenir de mon arrière grand-mère je dirais le riz au lait (ma madeleine de Proust) ; Pour le côté portrait chinois je dirais plutôt la salade de fruits, ça illustre un peu mon côté touche à tout…j’aime la variété, la diversité, je peux rapidement m’ennuyer ; Et enfin, pour ne pas oublier mes origines, je serais plutôt Pastilla au lait et au sucre… c’est divin.« 

La Question de l’expert

Béatrice Duboisset – TEDx Women à Paris Founder & Organizer@DuboissetB

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Le droit à l’échec n’est certes pas dans la culture française, contrairement à la culture américaine, il est vrai qu’aux US, les entrepreneurs, les VCs et certains banquiers même, ont tendance à valoriser l’échec… Echouer au moins une fois est une leçon, une expérience, que des années d’études ne sauraient remplacer et ils le savent. Comment s’en relève-t-on ?

Patrick : Je ne sais pas comment on s’en relève, je sais comment moi je m’en suis relevé quand ça m’est arrivé vers l’age de 30 ans. J’en ai conclu que dans ces moments là, il ne faut compter que sur soi. Les déceptions « amicales » sont violentes, elles sont inévitables, alors inutile d’aller les chercher. Dans ces moments de fragilité, de vulnérabilité, chaque refus, chaque abandon, vous tire un peu plus vers le bas.

Sinon, rien de très original, c’est comme en équitation  (valable pour beaucoup de sports je présume) tu tombes, ça fait mal, tu doutes, mais tu remontes tout de suite en selle sinon ce sera beaucoup plus dur après…

Quelles sont les leçons à retenir ? Comment transformer l’échec en réussite ?

Patrick : C’est comme en amour. Il y a des récidivistes de l’échec amoureux mais c’est juste qu’ils passent leur vie à reproduire les mêmes schémas. Il faut bien sûr analyser les raisons de son échec. Et surtout balayer très vite les mauvaises excuses… J’ai eu raison trop tôt, c’est la faute à la crise, j’ai eu un gros impayé…oui cela a surement contribué à notre échec mais les véritables raisons sont souvent ailleurs… elles sont en nous. Il faut avoir le courage d’aller les chercher et de les corriger pour préparer le coup d’après.

Les Questions de la Communauté

Fabienne Billat – @fadouce

Qu’est ce qui vous a dirigé vers l’utilisation d’Internet, en véritable pionnier ? Une curiosité naturelle, le besoin d’explorer l’outil, la publicité qui le portait à s’y intéresser… ou d’autres éléments ?

Patrick : Historiquement, vous l’aurez compris, je suis un homme de presse et d’édition (cf ma référence à Daniel Filipacchi) et parallèlement je n’ai jamais caché ma très forte sensibilité de gauche (gauche libérale mais gauche quand même et je ne crois pas que ce soit un oxymore ! Assez étrangement je crois que ce sont ces deux composantes de ma personnalité et de mon parcours qui m’ont attirées vers internet… J’ai cru à la naissance d’une cyber-révolution, d’une cyberculture… La naïveté permet parfois de garder une certaine fraîcheur, mais je me suis très vite ressaisi !

Estelle Luce-Antoinette – @Madinelle

Quand et comment avez-vous su que vous alliez devenir entrepreneur et non salarié ?

Patrick : A l’age de 8 ans, en sortant de pension (j’y étais depuis l’age de 3 ans). C’était pas Charles Dickens mais c’était quand même pas simple et j’en suis sorti avec une certaine rage.

Qu’est-ce que vous préconisez pour un salarié qui souhaite se lancer dans l’entrepreneuriat cette année?

Patrick : De réfléchir à cette petite phrase, d’un professeur de Harward, que je cite souvent et que je déforme un peu ici :

“L’entrepreneuriat est une approche de la gestion que nous pouvons définir comme la volonté de concrétiser une opportunité indépendamment des ressources disponibles au départ. »

Je me suis amusé à changer 3 mots seulement et cela donne :

« L‘aventure est une est une approche de la vie que nous définissons comme la volonté de concrétiser un rêve, indépendamment des ressources disponibles au départ.»

S’il comprend que c’est belle et bien la même phrase, s’il se reconnait dans ces quelques mots alors qu’il fonce!

Question Bonus de very dernière minute

Frenchy : La question de ta fille :

Es-tu certain qu’il faut que je prenne des cours de codes ?

Patrick : Ma fille, c’est comme si tu me demandais si tu devais apprendre à lire ou à compter !

Je voudrais finir par adresser évidemment un grand MERCI à Béatrice mais aussi à Fabienne ainsi qu’ à Estelle qui ont offert à Patrick la possibilité de nous gratifier de bien belles confidences ! Et je dois avouer que je n’aurais pas nécessairement amené les discussions en ces termes, et à la finale, je suis forcément très fier que cela ait lieu sur Frenchy ! Alors, c’est vraiment grâce à vous, MERCI !

Un dernier petit remerciement à la fille de Patrick, car là, sur le code, je crois que le message est bien passé et c’est SUPER car effectivement, tellement important !!!

 

Continuer à découvrir l’univers de Patrick :

– La vidéo FrenchWeb Story

– La conférence France Digitale Day 2013

– Le plateau de DécideursTV

 

A propos de 24h00 :

L’agence 24h00, créée en 2006 par Patrick Robin, accompagne les marques dans la définition de leur stratégie digitale (on et off site), la conception, le déploiement et la médiatisation de dispositifs de branding et de conquête.

A propose de Boosket :

Solution en ligne de création de site e-commerce multicanal : web, facebook, mobiles et tablettes. Boosket vous propose de créer votre boutique simplement. Retrouvez Patrick Robin sur Twitter.

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